Publié le 21 Septembre 2017
Régulièrement mis à l’amende pour son manque de fiabilité, le DPE fait de nouveau parler de lui ! Une nouvelle étude de l’UFC-Que Choisir démontre que les résultats des expertises réalisées par les diagnostiqueurs immobiliers sont encore trop approximatifs. L’association prône une meilleure formation pour améliorer la précision des DPE.
Dans une récente étude, l’association dénonce le manque de cohérence des résultats des DPE. Elle a confié la réalisation de DPE à plusieurs diagnostiqueurs.
La classe énergétique qui en ressort diffère souvent, parfois même avec des écarts importants. Cette hétérogénéité des résultats n’est pas sans conséquence lorsque l’on connait l’importance grandissante du DPE dans les critères décisionnels des acquéreurs ou des locataires.
Par ailleurs, l’UFC-Que Choisir révèle des temps d’expertise très variables (d’une demi-heure à près de 3 h pour un même logement), des tarifs disparates et des recommandations pas toujours pertinentes.
Pour remédier à tous ces défauts et rendre les DPE plus fiables, l’UFC-Que Choisir a décidé d’interpeller le Gouvernement. L’association de consommateurs propose de renforcer la formation et les critères de certification des diagnostiqueurs en matière de DPE, mais aussi de mettre en place des contrôles plus systématiques afin de pouvoir détecter et sanctionner les pratiques douteuses.
Enfin, elle émet aussi l’idée de rendre le DPE opposable au bailleur ou au vendeur ce qui aurait pour conséquence de rendre responsable les diagnostiqueurs qui auraient émis un DPE erroné.